Rise Of Prakjania - Les grosses baleines échouées - Olivia Stash

Olivia est une jeune femme de 19 ans de taille moyenne. Elle est assez mince, ce qui lui permet de se glisser dans quelques recoins sombres quand elle veut éviter quelqu'un, ce qui arrive souvent. Ayant travaillé dans une usine pendant plusieurs années, ses muscles se sont dévelloppés au point où sa force est surprenante pour une fille de sa taille. De plus,  elle possède une grande agilité et beaucoup d'équillibre ce qui lui est souvent utile pour grimper dans des endroits dans lesquels personne n'aurait pensé aller. En effet, Olivia est très douée pour se cacher lorsqu'elle juge nécessaire de le faire. Ses muscles puissants lui permettent également de courir rapidement, même si elle préfère marcher. Outre cela, la jeune femme possède des cheveux bruns qui lui vont aux épaules et de beaux yeux tout aussi bruns. Malheureusement, ces-derniers affichent plus souvent un regard dur et indifférent qu'autre chose. Son corps bien scuplté et son bonet C pourrait en rendre quelques-unes jalouses. Ironiquement, ces attributs, plus que flatteurs, ne lui servent en rien puisqu'elle préfère ne pas s'approcher des autres. Cet isolement volontaire ne fait qu'accentuer l'atmosphère mystérieuse et peu accueillante qui plane autour d'elle.

Comme mentionné plus tôt, Olivia aime se retrouver seule. Personne ne sait vraiment pourquoi, mais elle préfère éviter tout contact physique avec les autres lorsque qu'elle n'est pas en pleine bataille. Plus elle peut être loin de quelqu'un, mieux c'est. D'ailleurs, elle ne cherche pas souvent querelle pour cette raison. La jeune femme préfère se tenir loin des ennuis malgré le fait qu'elle semble s'en attirer peu importe où elle se trouve. Cependant, elle est assez intelligente pour se sortir de toutes sortes de situations sans perdre la face ou même sans que personne ne sache qu'il s'est passé quelque chose. On peut même considérer cela comme un don. Olivia est d'un naturel calme et plutôt renfermé. Elle ne parle pas souvent et, quand elle le fait, c'est pour dire ce qu'elle considère comme nécessaire. Pas besoin de préciser que les insultes sont classées dans sa catégorie «Nécessaire». Son renfermement et sa vision pessimiste des gens pourraient faire croire à certains que c'est une véritable sainte-nitouche pudique avec une peur inexpicable des hommes, mais il n'en est rien. En fait, la jolie brunette est tout sauf pudique. Il arrive souvent qu'elle déboutonne sa chemise lorsqu'elle a trop chaud et ce, même en présence masculine. Ce trait de personnalité surprenant ne veut toutefois pas dire qu'elle a des relations libertines avec n'importe qui. Ce serait plutôt étonnant de la part d'une demoiselle qui déteste les gens en général. D'autant plus qu'elle semble avoir beaucoup de secrets et peut-être même quelques remords. Pourquoi des remords ? Elle seule le sait et son entourage, très peu nombreux, ne le découvrira que lorsque les morts reviendront à la vie.

Sur Prakjania, être intelligent est loin d'être une qualité. En fait, c'est plutôt considéré comme un défaut. Par exemple, une personne ordinaire va faire une bonne marionnette et exécuter les ordres alors qu'une personne intelligente va se révolter contre les ordres. Une personne ordinaire ne pensera pas, une personne intelligente va dire à voix haute ce qu'elle pense. Les personnes ordinaires n'ont pas d'ennui et les personnes intelligentes vont en prison. C'est pourquoi être intelligent est un défaut ici. Pour survivre sur Prakjania, il faut se faire passer pour un citoyen ordinaire. Pour cela, il ne faut pas être intelligent, il faut être brillant.

Du plus loin que je me souvienne, la police nous a toujours oppressés dans le but de faire de nous de parfaites petites marionnettes. Même lorsque nous étions encore sur Bachy, la planète où les écoles étaient situées, les enfants étaient sous surveillance constante. Il arrivait même que quelques-uns disparaissent du jour au lendemain, sans que personne ne s'en rendent compte. C'était comme s'ils n'avaient jamais existé dans l'esprit des autres, mais dans le mien, il était clair que je devais rester discrète et agir comme les autres pour ne pas disparaître. D'ailleurs, cette mentalité m'a beaucoup servie à travers les années.

Quand j'ai enfin pu travailler sur Akija, la planète-mère, je devais avoir près de 16 ans. J'étais chargée de voir au bon fonctionnement des machines avec un garçon de mon âge. Je n'ai jamais su son prénom. Tout le monde nous appelait par nos noms, Stash et Brooks. Bien sûr, je n'ai jamais eu l'occasion de le connaître puisqu'on devait restreindre tout dialogue, mais ce crétin ressemblait aux autres falots de cette planète. Pas de volonté, pas d'opinion, pas de vie. Cependant, peu importe à quel point je pouvais le mépriser, il ne méritait pas ce que je lui ai fait.

Cette journée-là, on faisait une inspection de routine quand l'un des mécanisme d'une machine pour le refroidissement des systèmes a cessé de fonctionner ce qui causait un réel problème. Certains systèmes pouvaient surchauffer et pouvaient même exploser si ce n'était pas réglé à temps. Naturellement, les nouveaux ne devraient pas comprendre le fonctionnement de telles machines, mais je savais comment la réparer. Alors que Brooks entamait la fameuse procédure qui prend mille ans qu'on nous avait apprise en cas d'urgence, je grimpai jusqu'au panneau électrique situé sur une passerelle au-dessus du mécanisme et je l'ouvris. J'entendis aussitôt mon cher partenaire crier :

« Stash ! Reviens ici !
- Les systèmes ont le temps d'exploser trois fois avant qu'un technicien arrive, répondis-je.
- J'vais prévenir les supéri... »

Une alarme stridente s'enclencha, le coupant dans ses menaces. Comme je l'avais prédit, l'un des systèmes surchauffait déjà et je ne disposais que d'une minute ou deux. Sans plus tarder, j'ouvris le panneau électrique, m'attendant à voir quelques disjoncteurs ayant sauté. Je les remis en place aussitôt. Le roulement de la machine se fit entendre, couverte en partie par l'alarme qui sonnait encore. Je me tournai vers Brooks qui m'avait rejointe sur la passerelle et qui me regardait maintenant avec désapprobation. L'alarme se tut, laissant planer un lourd silence que je brisai sans trop tarder.

« Tu ne dis rien de ce que tu as vu à personne. »

Il ne me répondit pas et s'éloigna tranquillement de moi. Il allait tout raconter, je le savais. Si jamais on apprenait ce que je venais de faire, j'allais disparaître comme tous les autres qui avaient manifesté un quelconque signe de révolte avant moi. Sans y penser, je saisis son collet et le fit en partie basculer par-dessus la rampe de sécurité.

« Tu n'as rien vu de ce qui vient de se passer, compris ? le menaçai-je en plantant mon regard dans le sien. »

Le garçon acquiesça, incapable de parler, et je le ramenai doucement sur la plateforme. Tout à coup, par une pure manifestation de son instinct de survie, il me repoussa et tenta de s'enfuir. Je fus projetée contre le bord de la passerelle qui tangua dangereusement sous le choc. J'aimerais bien dire que je ne me souviens plus de ce qui s'est déroulé ensuite, mais ce ne serait que mensonge. Je me souviens trop bien de Brooks perdant l'équilibre et passant par-dessus le bord. Je souhaiterais ne pas être hantée par ses cris de douleurs lorsque je dors et, surtout, ne pas revoir son corps être broyé dans les engrenages de la machine que je venais tout juste de réparer. J'ai alors fait ce que la plupart du monde aurait fait à ma place : j'ai fuis.

J'ai dû passer plusieurs examens de routine pendant les mois qui suivirent. J'étais harcelée de questions sur ce qui s'était passé. Comment la machine était-elle repartie ? Comment Brooks était-il tombé dans le mécanisme ? Où étais-je pendant l'accident ? Je donnais toujours les mêmes réponses à ces questions. Nous avions décidé de nous séparer pour effectuer les inspections plus rapidement et j'étais à l'autre bout de l'usine pendant le drame. Après l'incident, on m'a assignée à un autre poste que la vérification des machines. Je devais m'assurer que les structures étaient bien solides pour améliorer la sécurité des employés. J'avais fait exprès d'échouer les tests de capacité qui avaient un rapport avec les mécanismes pour garder ce poste où je n'avais pas à interagir avec tous ces imbéciles qui me servaient de collègues. J'ai travaillé à ce poste les années qui suivirent.

Alors que je venais tout juste d'avoir 19 ans - et une sérieuse envie de mettre le feu à cette foutue planète -, ma vie prit une tournure plutôt inattendue. Je m'occupais de vérifier la stabilité d'une machine fixée en hauteur, changeant quelques boulons au passage, quand je sentis une légère secousse. Je descendis au sol, me demandant pourquoi il pouvait bien trembler. Je n'avais pas le souvenir qu'il pouvait  bouger pourtant ! Quelques minutes passèrent sans qu'il n'y ait de mouvement. Je remontai m'occuper de la machine. Puis, une autre secousse, plus violente que la première, qui me fit perdre l'équilibre. Je m'accrochai à ce qui était le plus proche de moi, soit la machine. C'est alors que j'entendis un bruit de métal qui se casse. La machine tomba et s'écrasa au sol sous mon regard choqué. Oh merde... Non, non, non, non ! Pourquoi ça m'arrive à moi, ce genre de choses ? Okay, processus de résolution de problème : Est-ce que ça marche ? Non. Est-ce que tu y as touché ? Oui. Est-ce que quelqu'un t'a vue ? ... Non. Problem solved !

Je descendis rapidement les escaliers et tournai le dos au désastre que je venais de créer. Tout à coup, le plancher trembla et un bruit d'enfer s'en échappa alors que des fissures se formaient. Je fis volte-face juste à temps pour voir un  grand... « Truc ? » émerger du sol. Ça y est, je vais perdre mon travail ! Remarque, ce n'est pas plus mal puisque mon poste est plus ou moins stimulant, mais bon. Dans le temps de le dire, quelqu'un avait débarqué de la structure et m'avait ramenée à bord où l'on me prit comme otage. Je me fis interroger et la structure prit la direction de ce que je découvris comme étant une planète cachée. En regardant ce qui s'y trouvait, je réalisai que c'était là où étaient envoyés les disparus des autres planètes. Plusieurs autres personnes nous rejoignirent et la machine sur laquelle on se trouvait s'éleva et quitta l'univers où on avait tous grandi. Je ne crois pas que cet amas de planètes ait manqué à qui que ce soit. En tout cas, il ne me manquait pas. Surtout si l'on considère que l'univers où l'on se dirigeait serait un symbole de liberté. Un endroit où l'on pourrait enfin s'exprimer sans avoir peur d'être effacé comme une vulgaire erreur expérimentale.

Ton pseudo : GoldenScale Ton âge : Bientôt 18 ans ! Expérience RP : 1 an, heheheh. Tu nous as connu comment ? J'ai des contacts Ton avatar : Misaka Mikoto, To aru kagaku no railgun Saint code du règlement : Validé par le seul, l'unique, le magnifique Juge ! Un mot à rajouter ? Dindon sauvage.