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Keith Griffin

Keith Griffin


Messages : 18
Date d'inscription : 26/07/2015
Age : 26
Localisation : Derrière toi

Feuille de route
Type de Combat: Artofan
Rang:


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MessageSujet: (Le service de création de titres originaux est présentement hors-service. Veuillez réessayer un peu plus tard)   (Le service de création de titres originaux est présentement hors-service. Veuillez réessayer un peu plus tard) Icon_minitimeDim 26 Juil - 16:55

Keith Spencer Griffin




◦ Nom: Griffin
◦ Prénom(s): Keith (Spencer)
◦ Age : 35 ans
◦ Sexe: Masculin
◦ Univers: Britania
◦ Aime: Ses revolvers, son chapeau, se battre, frimer, être plus malin, la musique,  son fils, les enfants en général…
◦ Déteste: Les britanians, les androïdes, la fausse politesse, les frais chier (voir britanians,) tout ce qui ressemble à un frais chier, ses parents.
◦ Style d'arme maîtrisé: Revolvers + bombes de poussières

Force
★★★★
Rapidité
★★★★
Endurance
★★★★
Réflexion
★★★
Courage
★★★
Précision
★★★★★★★

Physique

On ne peut pas dire que j’ai bien vieilli, mais à force de traîner dans des endroits pas net je crois que je l’ai un peu mérité. Cheveux châtains sales et mal coupés, yeux vraiment beaucoup cernés, le reste de mon visage est pas mieux, j’ai donc deux solutions plutôt simples pour ces deux problèmes : un chapeau et un masque. Le premier je l’aime bien, le deuxième ça sert contre la poussière, on pourra bien dire ce qu’on veut mais je suis encore un Britanian au fond de moi et j’en ai gardé plusieurs attributs qu’on retrouve pour ainsi dire jamais chez les Punks. Rebelle jusqu’au bout, j’aime pas vraiment la poussière. La plupart du temps je me promène en vêtements pas en très bon état mais qui tiennent bien la route, c’est le plus important, avec une cape ou un foulard pour couvrir le tout. Une chose qui ne me quitte jamais, c’est les revolvers accrochés à ma ceinture. En fait, je me sépare jamais de cette ceinture parce que j’y garde mes bombes artisanales aussi, en plus de mes munitions, mine de rien c’est importants, j’en mets même autour de mon chapeau. Oui, j’utilise une arme de britanian et une arme de punk, t’as un problème contre ça? C’est pratique, voilà! Bref, j’ai aussi un tatouage sur le bras, une sorte de truc tribal, je sais pas trop ce que c’est sensé représenter, mais vu que je le montre rarement, j’ai d’autres techniques pour attirer l’attention, la plupart des gens croient que je mens et que ce n’est pas vrai. Sérieusement, qu’est-ce que je gagne à dire des conneries comme ça?


Caractère

L’arrogance, c’est mon fort. Je suis Britanian, après tout. J’aime être meilleur que tout le monde et j’aime faire croire que je suis meilleur que tout le monde, même si ça ne veut pas nécessairement dire que je méprise ceux autour de moi. Au contraire, les gens m’amusent et si je suis porté à provoquer et à pousser à bout, des fois même intimider, c’est seulement une façon de prouver mon affection et mon intérêt pour quelqu’un. Alors oui, l’air bête et pas très gentil, en plus d’être juste trop frimeur, c’est qu’une façade, mais une façade que le bon peuple déteste. Bof, pas de quoi en faire tout un plat, si je devais piquer une déprime pour chaque personne qui me déteste… Pas question de s’arrêter pour ça, et jamais je ne changerai pour qui que ce soit. J’ai peut-être abandonné qui j’étais, mais au final je suis mon propre homme, pas tout à fait Punk mais pas tout à fait Britanian non plus. J’ai des habitudes venant des deux côtés, vous voyez.

Mon vrai défaut par contre, c’est que je me fais trop facilement justicier. Je tolère pas les Britanians et tout ceux qui leur ressemblent, et contre eux je suis réellement bête et réellement méchant, je suis même un brin violent. Des fois, ça ne me regarde pas, et d’autres fois je pourrais supposer que c’est du bon monde quand même, mais non, faut que j’y mettre mon grain de sel, c’est plus fort que moi! J’aime pas les gens qui se donnent des droits qu’ils n’ont pas, et c’est marrant de les remettre à leur place!
Sinon, quoi d’autre? Euh… autant je peux être assez méchant avec les gens juste pour le fun, il y a bien un certain groupe de personne à qui je ne voudrai jamais de mal et envers qui je ne peux pas me résoudre à avoir l’air déplaisant : les enfants. J’en suis juste pas capable, j’ai encore l’air un peu brute mais on voit la différence, c’est l’instinct paternel qui reprend le dessus je crois parce qu’eux ils m’aiment bien pour la plupart. De quoi tomber sur les nerfs des parents, mais qu’est-ce que j’en ai à faire de ça?


Histoire

Je ne sais pas trop où me situer au début de cette histoire. Un Punk aussi Britanian avec de la famille Punk et Britanian finalement devenu Punk? Commençons donc par là tiens.

Je viens d’une famille de Punk, si on veut; ma mère est Punk mais mon père est Britanian, bien que ce ne soit pas très connu de la populace. Quelques membres de la famille le savaient, c’est tout. Moi? Je n’étais au courant de rien. J’ai eu des moments difficiles mais j’ai tenu le coup assez longtemps, je ne suis pas né dans les mines, et pendant plusieurs années j’ai donc suivi des cours pour devenir un parfait gentleman. Si ça a fonctionné, alors ça c’est discutable, mais je vous assure que j’ai excellé dans certains domaines, je vous laisse deviner lesquels.

C’est arrivé souvent mais j’ai commencé à m’en souvenir précisément quand j’avais six ans à peu près. Un homme venait à la maison et allait parler avec mon père, je les entendais se disputer et après il repartait. C’était un Punk, le crâne rasé, sale et couvert de tatouage, ma mère (pas ma vraie mère) me disait de ne pas m’approcher de lui comme si c’était un microbe, mais je ne le trouvais pas si dégoûtant. Après, j’étais un gamin, je jouais avec des vers de terre et je confectionnais des tartes à la boue pour le plus grand plaisir de mes parents (vous y croyez? C’est sarcastique, ils détestaient ça,) alors m’approcher d’un homme sale? Je n’y voyais pas vraiment de mal, en plus il avait l’air sympa. Je l’ai revu très souvent, il revenait une fois par mois peut-être, un peu moins, et j’ai fini par comprendre qu’il demandait de l’argent, ou un endroit pour passer la nuit, et mon père refusait. Je trouvais ça méchant, mais je n’ai évidement rien dit, après tout c’était encore un Punk, on ne pouvait probablement pas lui faire confiance. Des fois, il m’apercevait et demandait à mon père si j’étais son fils, ce dernier répondait de façon très cinglante, encore plus la fois où il a demandé mon nom.

Quand j’ai eu dix ans, je jouais dehors,  pour mon anniversaire mon père venait de m’acheter mon premier chapeau et j’en étais vraiment fier, quand je l’ai vu s’approcher de la maison. On ne s’était jamais parlé directement, ma mère m’aurait tué si elle m’avait vu seul en sa compagnie. Il s’est approché de moi, m’a souri et m’a demandé si mon père était à la maison. Méfiant, je lui ai dit que non. Il m’a demandé si mon nom était bien Keith, et lui ai précisé avec grande fierté mon nom complet, Keith Spencer Griffin et il a hoché la tête en riant. Comme je le trouvais très impoli de ne pas se présenter en retour, je lui ai ordonné de le faire (je dis bien ordonner, j’étais du genre autoritaire,) et il s’est prêté au jeu sans grande gêne : il s’appelait Pryam Grayson Griffin. Je suis resté bouche bée, je ne m’attendais pas à ça, et Pryam m’a dit qu’il reviendrait plus tard. En me saluant d’une façon qui se voulait très respectueuse bien qu’elle ne ressemblait en rien à ce que j’avais appris, ce qui selon les Britanians est automatiquement mal, il a commencé à s’éloigner, mais avant de partir pour de bon il s’est retourné et m’a lancé une remarque du genre : « joli chapeau. » Et il est parti.

Quand mon père, Hayden Grayson Griffin pour ceux que ça intéresse, est revenu à la maison, je lui ai tout raconté. Il était furieux. Je lui ai demandé des explications et il m’a avoué que Pryam était son frère, donc mon oncle parti rejoindre le mouvement Punk en abandonnant sa famille derrière lui. Seulement il avait de la difficulté à s’en sortir, et venait régulièrement voir mon père pour implorer son aide et lui emprunter de l’argent. Mon père croyait qu’il tentait de l’arnaquer, Pryam s’en sortait très bien même s’il refusait, mais il avait tort. Il était juste débrouillard, et sans aide réelle il a juste eu à recourir à des méthodes moins acceptables.

La rébellion ne s’est pas passée tout de suite, mais ça m’a intrigué. Pourquoi un Britanian deviendrait Punk? J’ai demandé à mes parents parce que je voulais vraiment le savoir, mais je n’ai pas eu de réponses. Pendant des années, j’ai fait des recherches sans leur dire, attendant le jour où ils répondraient enfin à mes questions, mais il n’est jamais venu. J’en ai appris beaucoup sur les Punks, même si les livres ne diront jamais tout, et les pièces qui me manquaient pour compléter le puzzle m’énervaient. Ce qui m’a dé-gêné au final? L’adolescence. Juste… l’adolescence. Que dire de plus?

Non seulement j’étais déjà un rebelle dans l’âme, mais je sentais que j’avais quelque chose à prouver, que moi aussi je pouvais être un dur. Alors à quinze ans, je me suis aventuré dans les mines et je suis parti à la recherche de Pryam Grayson Griffin.

Sur le coup, j’ai pensé un truc du genre « plus jamais. » J’ai été effrayé, dégoûté, mais j’ai tenu bon et j’ai continué mes recherches. C’était sombre, c’était sale, et après ce qui a paru comme des heures j’ai voulu abandonner quand je l’ai finalement trouvé. Toujours aussi souriant, toujours aussi sympathique. Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu, et si moi je l’ai reconnu, lui ne m’a pas reconnu et m’a demandé si j’étais perdu. Il semblait gentil mais le sourire était quelque peu figé, j’avais fait des efforts pour ne pas paraître trop… eh bien, Britanian, mais ce n’était rien comparé à mon oncle et c’était évident. Quand je lui ai rappelé qui j’étais, il a eu l’air plus heureux mais aussi inquiet et m’a demandé ce que je faisais là, je lui ai dit que j’avais besoin de son aide. Son sourire a disparu et il m’a fait signe de le suivre. J’ai vu l’univers des Punks pour ce qu’il était vraiment ce jour là, et même si avec les années il m’a paru moins terrifiant et plus familier, je ne peux pas oublier comment je l’ai perçu ce jour-là : une fourmilière crasseuse remplie de fourmis, faibles et paniquées et désespérées. Un coup de couteau en plein cœur. Je crois qu’à un moment j’ai fermé les yeux.

Pryam m’a conduit là où lui et sa famille se cachait pour l’instant. Oui, j’ai bien dit une famille : une femme tatouée mais très belle se nommant Leah, je n’ai jamais su son nom de famille, un garçon à peine plus vieux que moi nommé Jimmy et une petite fille qui ne tenait même pas encore debout, Rachel. Ils étaient tous sales et maigres comme je n’en avais jamais vu auparavant, et malgré leurs sourires j’ai vu une lueur farouche dans leurs yeux. Enfin, sauf la gamine. Rachel avait les yeux fermés et ne souriait pas.

Nous nous sommes assis à même le sol et mon oncle m’a demandé de tout lui raconter. Ce que j’ai fait. Il a soupiré et m’a expliqué ce que je ne savais pas.

Les Punks sont des révolutionnaires, qui s’apprêtaient à lutter pour la chute du pouvoir injuste que représentaient les nobles britanians. Notre famille? Il y a quinze ans de cela mon père a été séduit par une jeune Punk, mais l’a rapidement chassé de la maison. Quand elle a appris qu’elle était enceinte de deux garçons, elle est retournée implorer son aide, mais il a refusé de lui ouvrir sa porte à nouveau, lui prenant un des deux enfants au passage comme seul respect de sa volonté et comme paiement pour le trouble qu’elle avait causé. Sa femme étant incapable de porter des enfants et souhaitant fonder une famille, la solution semblait idéale. Pryam a eu le coup de foudre et lui a sauvé la vie en prenant soin d’elle et en quittant le foyer pour devenir punk, plus tard il l’a épousé et a toujours considéré le deuxième garçon comme son propre fils. Depuis, ils ne se sont jamais quitté. Certaines vies sont plus faciles à construire que d’autres. Le premier enfant resté chez les Griffin, c’est moi. L’autre, c’est Jimmy. Je le croyais plus vieux, mais je me trompais. C’est mon frère jumeau.

Devant ces révélations, je n’ai pas su quoi dire. Qu’est-ce que je pouvais y faire? Même si je le voulais, je n’étais plus un Punk, je ne l’avais jamais été, j’étais un Britanian qui ne supportait pas la poussière et qui adorait les chapeaux, qui pouvaient atteindre n’importe quelle cible avec un pistolet mais qui ne pouvait se servir d’une épée. Et même si savoir que ma famille se suffisait de cette fausse vie me révoltait, c’était encore mon père et ma mère, mes amis qui tentaient avec découragement de corriger ma posture de tir au mousquet, un futur qui avait été préparé avec minutie pour moi avec trop d’effort pour tout simplement laisser tomber. J’ai quitté les mines en traînant les pieds et je suis rentré chez moi, je me suis lavé et j’ai changé d’habits pour ne pas attirer de soupçons de la part de mes parents.

Les années ont passées, ternes et ennuyantes. À dix-huit ans, j’ai rencontré ma fiancée, Leslie June Motesfont, deux ans plus tard nous étions mariés. Nous ne nous sommes jamais aimé, elle connaissait l’histoire de ma famille que je n’étais même pas sensé connaître, et au grand dam de tous ça a prit sept ans avant d’avoir un héritier, parce qu’entendons-nous, ni elle ni moi n’étions motivés. Mais quand j’ai eu vingt-sept ans, Leslie en avait vingt, elle a donnée naissance à un petit garçon. Elle n’a pas survécu. J’entendais les mousquets dehors, des cris, il y avait une fusillade dehors alors que les Punks étaient chassés à grand coup de mousquet, j’entendais aussi les soupirs d’une sage-femme qui était restée pour supposément assister mon épouse, j’entendais tout ça mais je ne le remarquais quand même pas, parce que dans mes bras se tenait quelque chose de tout nouveau pour moi, un petit être de rien du tout qui semblait redonner un peu de lumière et de couleur au monde autour de moi par ses pleurs et chacun de ses gestes : mon enfant. Mon fils.
Quelle importance qu’un massacre se produisait dehors? Peu importe que le reste de ma véritable famille était en danger. Peu m’importait que ma femme soit là, morte, à quelques mètres de moi, parce qu’en regardant mon fils pour la première fois c’est comme si j’en avais oublié tout le reste.

Sans rien dire à personne, sans même prononcer un seul mot, je suis sorti de la pièce. Je me suis rendu compte à un moment que ce qui me mettait dans cet état, dans cette joie presque sourde, ce n’était même pas la naissance de mon fils pour qui je n’avais même pas encore pensé à un nom. C’était la mort de Leslie. J’étais un adulte maintenant, la préparation était terminée depuis longtemps et cette femme était mon seul devoir restant envers mon peuple. Maintenant qu’elle n’était plus, je n’avais plus à regretter ma façon de voir les choses. Je pouvais partir avec mon enfant, et ne plus jamais regarder derrière moi, vivre ma vie comme je le voulais, comme je sentais qu’elle devait être vécue.

Dehors, les coups de feu avaient cessé. Une fois sorti dehors, j’ai aperçu mes parents qui approchaient et deux hommes qui les suivaient de près en traînant une civière. Quand j’ai reconnu le corps qu’ils transportaient, j’ai senti mon cœur rater un battement : il s’agissait de Pryam.

-Non…!

-Qu’y a-t-il, Keith?

-C’est… ce n’est pas…

-Oui, c’est bien lui, a fait mon père. Pryam, mon imbécile de frère. Il a eu ce qu’il méritait, il voulait être un Punk et nous lui avons trouvé une mort convenable, comme il est mon frère je dois m’occuper des derniers… arrangements. Mais, trêve de bavardages!

-C’est ton fils? Comme il est beau! Oh, je n’arrive pas à y croire, je suis enfin grand-mère… Leslie doit être heureuse, n’est-ce pas?

-Leslie est morte. Et vous ne serez jamais grand-mère.

Ils m’ont regardé sans comprendre, puis le visage de mon père s’est durci. Il savait de quoi je voulais parlé, mais comment savoir où j’avais eu l’information? Maintenant était enfin le temps de tout leur avouer, et d’enfin, si possible, rétablir une certaine justice en dévoilant la vérité.

-Pryam m’a tout dit il y a neuf ans déjà. Comment mon père a abandonné une pauvre femme et a préféré prendre son enfant en guise de paiement plutôt que de lui venir en aide. Je suppose que vous avez décidé de le tuer vous-même?

-Surveille tes paroles, fils!

-Et vous essayez toujours de me le cacher! Je ne suis pas votre fils, êtes-vous assez bête pour l’ignorer? J’en ai assez de vos mensonges, et j’en ai plus qu’assez de vous voir faire souffrir autant de gens pour votre confort personnel! C’est fini. Je réussirai là où Pryam a échoué, et cet enfant restera loin de vos tromperies, vous m’entendez?!

Mon père, Hayden, a sorti son mousquet et l’a pointé dans ma direction. Bien qu’il ne le tenait pas correctement, à cette distance ça ne changeait rien, et non seulement je n’avais rien pour me défendre, mais je tenais un bébé dans mes bras. Ce que j’ai été bête… il revient d’une fusillade où il a tué son propre frère, comment ai-je pu oublier qu’il avait une arme sur lui? Contrairement à moi, Hayden savait très bien se servir des mousquets… et qui sait s’il n’osera pas vraiment le faire? J’ai reculé en tenant mon fils contre moi, au cas où il ait la folle idée de s’en prendre à lui, en lançant un bref coup d’œil à ma « mère » pour voir sa réaction, mais elle regardait son mari avec curiosité, pour savoir où tout cela allait mener. Puis, elle a tourné la tête vers moi, mais a baissé les yeux pour regarder mon fils… et a souri. J’ai senti un frisson me parcourir le dos, alors que je comprenais à quoi elle pensait, et peut-être la raison de leur venue. Non… c’était impossible, je sais. Ils n’étaient pas au courant de la mort de Leslie, alors ils ne pouvaient pas…

-Non. Laissez-nous partir.

Mon père a doucement déplacé son mousquet pour viser ma tête.

-Toi, peut-être, mais tu penses vraiment que nous allons te laisser entraîner un bébé dans ta folie? Tu ne sais même pas t’en occuper! Regarde le, Keith, regarde le bien et dis moi si tu te sens capable de le faire.

-Leah peut le faire. Ma vraie mère!

-Leah? Cette femme chauve qui se tenait près de Pryam? Oh, n’y compte pas trop mon fils… son cadavre se trouve quelque part au-delà des murs de la ville. Tu veux aller voir?

J’ai cru que j’allais perdre l’équilibre et tomber. Pas Leah, non! Et les autres enfants, Jimmy et Rachel? Et mon fils, qui me semblait si pâle à la lumière du soleil… si moi je ne supportais pas l’air souterrain, comment allait-il faire? Je voulais qu’il vive, mais moi aussi, je le voulais, et je ne me suis pas senti capable de me sacrifier en sachant que ça ne changerait rien pour lui. Je ne pouvais qu’abandonner, et espérer avoir la chance de le reprendre un jour… peut-être est-ce ce que Pryam a tenté de faire avec moi toute ces années, et que l’argent n’était qu’une façade. Je ne le saurai jamais.

-Tu es une déception, Keith, et je n’hésiterai pas à te tuer, mais peut-être que cet enfant a plus de potentiel que toi… sa mère était une si charmante personne. Donne-le-nous, et je te laisserai partir.

-… D’accord, d’accord, baissez ça… si je vous le laisse, vous ne me ferez pas de mal?

-Donne moi le bébé, il sera en parfaite sécurité avec nous.

-Vous faites de bien belles ordures, tous les deux. Ne pensez pas que vous n’entendrez plus parler de moi, car c’est loin d’être fini. Mon fils… Spencer… ce sera son nom, et j’entends que vous l’appeliez ainsi, vous m’avez compris?

-Ce n’est pas à toi de le décider. Maintenant va, avant que je ne change d’idée.

Pendant tout l’échange, je m’étais forcé d’avoir l’air en contrôle, si ce n’est que vaguement irrité par leur présence. Je ne voulais pas laisser paraître ma colère, mais alors que je laissais la femme de mon père prendre mon enfant et l’éloigner de moi, j’avais envie de la frapper, de hurler de rage et de pleurer mon désespoir, mais j’ai trouvé le moyen de ne pas le faire. C’est à peine si j’ai serré les poings alors que je m’éloignais de mon ancienne famille, mais je me sentais capable d’en faire bien plus. Si j’avais eu une arme avec moi… je crois que j’aurais tenté de les tuer, pour reprendre mon fils. Mais tout ce que j’ai été capable de faire, c’est de fuir la ville et de suivre de loin les Punks survivants qui battaient en retraite. En chemin, autant par honte de mon apparence qu’à cause de la chaleur, j’ai retiré ma chemise, ma veste et quand j’ai rattrapé le groupe, je n’avais gardé que mon pantalon et mon chapeau et j’avais le visage couvert de sueur –ou de larmes-. Je me suis fait le plus discret possible jusqu’au retour dans les mines, où j’ai timidement demandé à quelques Punks qui semblaient avoir moins envie de me sauter à la gorge des renseignements. Le bilan n’était pas bon : Pryam avait été tué, Leah et Jimmy aussi, les seuls survivants de la famille étaient Rachel et ses enfants, en plus de ceux de Jimmy. Mon jumeau, que je n’avais rencontré qu’une seule fois, avait été victime de la méchanceté britanianne aussi…

Quand ce fut nécessaire, je comptais brièvement mon histoire, mais j’ai refusé de le faire en détail avant de retrouver Rachel. Elle et son mari m’ont accueilli avec méfiance, mais ils ont fini par décider qu’ils pourraient avoir besoin de mon aide. Avec quatre enfants et la vue de ma demi-sœur qui n’avait jamais été bien bonne, même maintenant elle gardait souvent les yeux fermés, ils ont accepté de m’héberger. J’ai vite appris le nom de mes neveux et nièces : Mackenzie, Aida, Karim et Matthew, pour eux je suis devenu l’oncle Keith qui ressemblait un peu à leur oncle Jimmy, et j’ai tout fait pour les protéger de la police androïde qui errait parfois pour nous rendre la vie plus compliquée. Sans mes armes, j’ai appris à me battre à mains nues et j’ai même détruit quelques androïdes seul. Après un peu moins d’un an en ma compagnie, les enfants m’ont confectionné un masque pour me permettre de mieux respirer malgré la poussière que je tolérais mal, mais à chaque fois que je tentais de leur rendre leur affection à sa juste valeur, j’étais comme bloqué. Je savais qu’au fond je tentais seulement de remplacer l’irremplaçable, le fils que j’avais perdu, et je n’étais même pas capable de décider si c’était ce que je voulais vraiment ou non. Je devais en avoir le cœur net. Quatre ans après avoir rejoint la communauté Punk, j’avais donc 31 ans, je suis remonté à la surface pour rencontrer Spencer.

… Bon d’accord je voulais vraiment voir mon fils, mais je voulais aussi récupérer mes revolvers. Ça, il allait falloir plus qu’un bricolage de gamin pour les remplacer, et par un soir plutôt chaud d’été j’ai décidé de partir à leur recherche et de les récupérer. Pour ça, je devais m’infiltrer dans mon ancien chez-moi et les voler, ce qui ne me dérangeait pas. Après quatre ans à rêver de ma vengeance envers mon ancienne famille, pointer à mon tour une arme vers le crâne de mon père était très tentant, surtout si ça pouvait aussi signifier que je leur reprenais mon fils. Je me demandais de quoi aurait l’air Spencer… j’aurais pu leur demander de l’appeler Keith, mais malgré tous mes défauts je ne suis pas narcissique et je préfère que mon petit garçon ait sa propre identité… alors va pour mon deuxième nom, c’est plus subtil. Sera-t-il comme sa mère, discrète et renfermée? Je ne sais pas… je ne peux qu’en avoir le cœur net.

J’ai attendu la noirceur pour grimper avec aisance le mur de la grande maison et briser le verrou d’une fenêtre pour l’ouvrir et me faufiler à l’intérieur. La pièce était sombre, mais j’avais l’habitude après avoir passé autant de temps sous terre, et je faisais mon possible pour ne pas faire trop de bruit. Les revolvers doivent se trouver dans un endroit plutôt spécial, le bureau d’Hayden par exemple… ils valent cher donc je savais qu’il ne s’en serait pas débarrassé, ou dans leur chambre, ce qui rendrait la tâche impossible. Un cow-boy masqué qui s’introduit dans une chambre la nuit, ce n’est pas subtil… c’est à peu près à ce moment, que j’ai eu l’idée des bombes de poussière, pour ceux que ça intéresse, pour un bonus de discrétion et d’invisibilité, et parce que les Britanians détestent la poussière.
Je suis entré dans le bureau de mon père et j’ai commencé à fouiller chaque meuble et chaque recoin pour retrouver mes armes. Après, je planifiais de faire un tour rapide  dans la chambre de mon fils, juste pour le voir… hey, je sais que ça fait stalker, mais laissez moi une chance sur ce coup! Je l’avais pas vu depuis quatre ans, ce petit! Enfin…

Après quelques minutes de recherche, j’ai retrouvé mes revolvers dans un tiroir tout en bas d’une commode, en plus de tout plein de munitions vieilles de plusieurs années mais encore fonctionnelles. Je m’en suis bourré les poches et j’en ai même attaché à mon chapeau, tout pour en ramener le plus possible avec moi parce que ces petits trucs, c’est pas donné. J’étais justement en train de recharger un des revolvers quand j’ai entendu un éternuement. Je n’ai même pas hésité : j’ai refermé le barillet et j’ai pointé devant moi, prêt à réduire au silence celui ou celle qui m’interrompait dans mon vol. Grand mal m’en a pris. Celui qui se tenait sur le seuil de la porte était un gamin de quatre ans, aux cheveux châtains en bataille et au visage tout potelé.

J’ai lâché mon arme, la bouche grande ouverte et les yeux écarquillés. Ce jeune, cet enfant, c’était mon portrait tout craché : même couleur de cheveux, de yeux, cette même posture nonchalante et les mêmes tics nerveux… mes parents espéraient qu’il ressemble à Leslie, mais de ce que je pouvais voir ce n’était pas du tout le cas. J’ai senti ma gorge se serrer et mes mains se sont crispés, j’ai cru que j’allais me mettre à pleurer comme un bébé mais je suis parvenu à lui parler normalement, un exploit vu l’état de choc dans lequel je me trouvais.

-Tu ne devrais pas être debout à cette heure, petit.

Je lui parlais comme je parlais à mes neveux. Le même ton à la fois bourru et tendre, qui les fait sentir comme des adultes, si je reprends leurs mots exacts. L’enfant s’est frotté les yeux.

-Qui êtes-vous…? Je ne vous ai rien fait…

-Je sais, je ne t’ai pas entendu arriver et tu m’as fait peur, c’est tout. Excuse-moi, je ne voulais pas te faire de mal.

-Vous ne pouvez pas être ici, monsieur…

-Je vais bientôt partir, ne t’inquiète pas. Tu devrais retourner dans ton lit.

-Vous êtes un Punk, n’est-ce pas? Qui êtes-vous?

J’ai ramassé le revolver et j’ai retrouvé au fond du tiroir mon ancienne ceinture pour l’attacher. Après quelques secondes j’étais parfaitement équipé, et Spencer n’a rien dit.

-Si on veut oui. Et je suis un ami, un gardien qui veille sur toi. Tu es Spencer, c’est bien ça?

Je voulais l’entendre, de sa petite voix fluette à lui, ce nom qui au fil du temps m’était devenu si cher,  mais il a secoué la tête.

-Non, monsieur le Punk gardien. Je m’appelle Maxim Hayden Griffin.



… J’aurais pu me tirer à bout portant avec mes propres armes à feu et ça aurait fait moins mal, ça aurait été plus facile à faire. Une seule volonté, une seule… avais-je vraiment été naïf pour croire qu’ils la respecteraient? Tout de même, ce n’était pas sa faute à lui, je ne pouvais pas me fâcher… mais j’ai senti le gouffre au plus profond de moi s’agrandir un peu plus, en sachant qu’il n’y aurait jamais rien pour me rattacher à cet enfant. J’aurais pu faire comme Pryam, lui révéler qui j’étais et attiser sa curiosité, mais j’avais dix ans quand mon oncle est venu me voir : Maxim était trop jeune, et ce n’est pas la vérité qui m’a délivré des griffes britaniannes quand je l’ai appris. Peut-être que j’avais peur de finir comme Pryam, aussi… un révolutionnaire qui se prétendait un pouvoir qu’il ne possédait pas vraiment… alors je n’ai rien dit, ou presque.

-Tu peux m’appeler Keith. Je vais devoir partir maintenant, je ne pourrais pas revenir à moins que tu ne le veuille vraiment.

-Hm… Papy et Mamy ne seraient pas contents s’ils le sauraient…

En fait, qu’ils le sachent ferait ma journée, mais je ne peux pas lui dire ça. Je l’ai assuré que ça ne me dérangerait pas et que j’allais garder un œil sur lui-même s’il ne pouvait pas me voir, et il a hoché la tête, un faible sourire sur ses lèvres. Puis, il a de nouveau frotté ses yeux fatigués.

-Tu devrais aller dormir un peu, je lui ai suggéré.

-D’accord… vous êtes vraiment gentil, pour un Punk…

-Les apparences sont trompeuses, tu sais.

D’un coup, son visage s’est éclairé et il a quitté la pièce en courant pour revenir une minute ou deux plus tard avec une petite boîte dans les mains. Il me l’a tendu, tout fier.

-Tenez, c’est pour vous! C’est une vieille, je ne m’en sers plus mais elle fonctionne très bien.

J’ai pris la boîte, perplexe malgré moi, et je l’ai ouvert. Mon cœur a raté un battement et je l’ai refermé tout de suite avant d’alerter quelqu’un. C’était une boîte à musique.

-Tu… tu me la donnes?

-C’est ma préférée, mais je connais la mélodie par coeur donc ça va. Comme ça, même si vous ne me voyez pas, vous allez pouvoir m’entendre…

Peut-être avais-je surestimé l’imagination dont peut faire preuve un enfant, et j’aurais dû me sentir mal de le manipuler ainsi, mais j’ignorais qu’il prendrait cette histoire de gardien au sérieux… c’était loin d’être le cas mais j’avais l’impression de tout savoir sur lui. Maxim Hayden Griffin, quatre ans, un petit garçon réservé et imaginatif, et musicien en devenir qui affectionne les boîtes à musique. Après trop d’années à être séparé de lui, je n’allais pas m’en plaindre.

-Tu n’as pas à me la donner, Spen… Maxim, elle est à toi.

-Oh, j’en ai plein des comme ça, ce n’est pas trop grave! Et puis, vous allez en prendre soin, n’est-ce pas monsieur Keith?

-Oui… promis…

-Je le savais! Vite, je dois retourner dans ma chambre… à bientôt, monsieur le gardien…

Et juste comme ça, il était parti. Je suis resté planté là comme un abruti, la boîte entre mes mains, pas trop sur de savoir pour qui cette rencontre a été le plus irréaliste. Incapable de m’en empêcher plus longtemps, j’ai murmuré tout bas :

-À bientôt, Maxim. Attends moi et tu verras, je viendrai te chercher, je te le promets…

Et je suis parti. Je gardais les poings serrés et je brûlais de rage et de désespoir alors que je réalisais enfin ce que j’avais perdu il y a quatre ans de ça. J’aurais pu l’enlever et le ramener avec moi dans les mines, mais qu’en aurait-il pensé? Son propre père, un kidnappeur? Et si Hayden et sa femme s’étaient mis à mes trousses, aurais-je pu devenir un tueur? Non, je voulais à tout prix que Maxim me rejoigne mais il devait le faire de lui-même… je sais que moi, je n’aime pas être forcé. Mais en rencontrant mon fils, qui malgré sa grande intelligence avait probablement été élevé de façon à détester son père, je me suis retrouvé masqué par une fausse assurance et arrogance, un autre masque qu’on pouvait ressentir mais ne pas voir. Depuis, je ne l’ai plus jamais enlevé.

Un Punk en colère, ce n’est pas bien beau. Un Punk en colère armé jusqu’aux dents, connaisseur de l’ennemi et, sans me vanter, ingénieux à souhait? C’est dangereux. J’ai fabriqué des bombes de poussière, je me suis taillé une place dans la communauté, je prenais part aux travaux mais pas trop, faut pas exagérer, je veillais sur mes neveux et sur tous les autres enfants des mines, je me défendais rapidement et brutalement dès qu’on me cherchait des noises, j’étais soit la personne la plus appréciable au monde soit la plus détestable dépendamment à qui on le demandait, et quand un androïde s’approchait trop, je le détruisais. Quand un Britanian nous approchait de trop près, je le tuais. La pitié a toujours été pour moi une chose des plus obsolètes, et plusieurs se sont opposé aux gestes que j’étais prêt à poser contre les Britanians, les plus jeunes d’abord.  Les adultes me détestaient, ma propre demi-sœur ne voulait plus que je m’approche de ses enfants, mais ceux-ci finissaient toujours par me retrouver et me suppliaient de ne pas remonter à la surface pour semer le trouble, comme ils le disaient. À eux, je n’ai jamais rien promis.
Quelques fois, je ne faisais que lancer une bombe dans une grande réception, ce qui provoquait un grand nuage de poussière, mais je me suis déjà battu pour venir en aide à des confrères, et j’ai déjà tué par nécessité ou pour le plaisir. Chaque soir, j’ouvrais la boîte offerte par Maxim, et j’écoutais la musique jusqu’au bout, quand je le pouvais je me rendais tout près de la maison et je pouvais l’entendre jouer de son piano. Il avait probablement déjà oublié sa rencontre avec son « gardien, » mais je m’en moquais. Tant qu’il aille bien, et qu’il soit heureux…

À la fin, je m’étais attiré plus de haine que d’amour de la part d’à peu près tout le monde. Je n’ai jamais détesté personne en particulier, à part les Britanians, mais il n’y avait plus grand monde qui m’appréciait et ce peu importe d’où ils venaient. Je n’ai jamais rien fait pour les en empêcher, il n’y avait rien à faire, j’étais prêt à aller de l’avant même si je devais le faire seul, et j’ai laissé les années passer sans les compter, en vivant au jour le jour et en attendant patiemment le bon moment pour reprendre ma vie là où je l’avais laissé.
Ou pas. Ou jamais.

La communication a été établie…

Quoi?

Vous avez été choisi pour devenir Champion de votre Univers…

Mais… je ne veux pas!

Le Juge va vous recevoir…

Non!

Veuillez patienter…

Laissez-moi tranquille!

Votre Univers n’est plus…

Non… impossible… non!



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