Vous avez envie de sauver l'Univers mais vous ne savez pas comment faire ? Et si vous en deveniez le Champion dans notre Tournoi à la Tour du Multivers ?
 

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 [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien]

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Gabriel Von Neurman

Gabriel Von Neurman


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MessageSujet: [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien]   [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien] Icon_minitimeSam 11 Avr - 21:40

La lumière du soleil éclairait la Tour de sa lumière couchante. La journée avait été chargé pour beaucoup de Champion, qui venait de s'éveiller et d'être confronté à la mort de leur proche et de la quasi totalité de leur Univers, ce qui, il faut l'avouer, n'était pas rien. Et en particulier pour l'un des impliqués, l'annonce du Juge à son réveil avait fait l'effet d'une bombe. Savoir que l'être aimé pouvait revivre grâce à ce tournoi, c'était une émotion bien forte pour le jeune homme. Très forte.

L'ancien noble avait donc retrouvé l'espoir de revoir sa bien-aimée, et s'était préparer à combattre pour grimper dans le classement du tournoi. Ainsi, il avait été dans les allées marchandes et avait acheté un fusil de combat, pour pouvoir affronter ses adversaires avec une arme qu'il connaissait. Après sa ballade entre les étals et sa dépense, le jeune homme avait cherché comment conclure sa journée. Le soleil déclinant lui avait rappelé des souvenirs chers à son cœur, et lui avait donné envie d'assister à son coucher, comme il l'avait déjà fait avec Remy dans un autre temps…

Bon, en fait, j'essaye depuis tout à l'heure de tout commenter de loin, mais c'est trop dur. J'retourne te voir, mon p'tit Gab, et j'en r'viens t'embêter un coup. Donc t'es là, tu viens d'entrer dans un endroit qu'une des multiples personnalités identiques t'as indiqué comme un coin d'une rare beauté et d'un calme certain. Tant mieux, ça te fera du bien au yeux, et en plus tu pourras rêver du jour où tu le montreras à Remy.

L'arme sous le bras, d'un pas assez traînant, tu avançais dans les rues, vers l'île flottante. Parfois, tu croisais un autre Champion errant, souvent une masse d'Elsen, et rarement, un être atypique. Un être blanc en costume couleur neige passa à coté de toi, et tu eu pendant un instant une impression de déjà vu. Comme si vous vous étiez déjà croiser dans une vie antérieur… Et si tu savais. L'image d'un connard monoclé flotta pendant quelques instants sur ta rétine, sans que tu ne puisses comprendre qu'il s'agissait là d'un être d'une autre époque, d'un autre temps, d'un autre Univers, et que seul un être aussi sublime que moi, le Narrateur, pourrait t'expliquer qui il est, et pourquoi sa réincarnation te pourrira la vie un jour. Mais ce n'est pas le temps pour ça. Secoue la tête, oublie ce salaud porteur de costume pâle et reprend ta marche. Tu as encore à faire avant de prêter à nouveau attention à un être pareille. Comme rencontrer cette femme…

Le parc flotte dans les airs, majestueux, incroyable pour un Britanien et le désert de sa planète. Tu écarquillas des gros yeux d'enfant surpris devant la verdure en suspension de la roche, comme la mousse ou bien les arbustes. La vue de l'herbe, élément inexistant dans ton monde de chaleur et de rouage, te rendait tout drôle. Pour toi, la pelouse n'était qu'un mythe de conte de fée, une sorte de rumeur étrange né d'un esprit malade et fantasmant sur les misérables pousses de vos oasis. L'idée qu'un tas de verdure pouvait exister, en dehors des univers de rêve, te semblait absurde. D'ailleurs, tu te demandas un instant si tant de nature verte n'était pas nocive. En t'engageant sur le pont de bois pour passer au dessus de la mer du vide, tant de question traversait ta tête et tes cheveux algeux et noires corbeaux. En fait, tu ne savais pas ce que tu allais faire une fois là-bas. Il était clair qu'une telle vision de nature te chamboulait au plus profond de ton âme, mais…

Au fond, c'était une chose que tu ne partageais pas avec Remy. Un regret te traversa l'esprit, ce qui affirma ton désir de la voir ressusciter. Quitte à sacrifier les Multivers sur la plaque tournante de ton désir, tu la ramènerais et tu lui montrerais de telle beauté de nature, rien que pour elle.

Tes pas faisaient vibrer le pont de bois, ce qui ne t'empêcha pas d'avancer encore plus loin sur la piste. Tu acccélérais même le pas avec tes bottes noires, pour arriver plus vite vers ce parc merveilleux. Au fond, tu te fiais suffisamment à ton sens de l’équilibre pour lâcher les cordages et marcher d'un pas hâtif, sinon pressé, vers cet endroit dont même les Britanien ne rêvait plus.

Une fois arrivé sur le sol, tes pensées, qui était encore tourné vers Remy, la quittèrent un bref instant pour que tu te concentre sur ce qui environnais. Un lac, de l'herbe, des arbres…. Des décors vraiment sublime, en somme. Et alors que tu te tattais pour savoir si tu devais mettre le pied sur l'herbe, qui t'étais, je le rappelle, inconnu… Olivia arriva dans ton dos. Ahah, tu ne l'as pas vue, mais elle si… Moment de pause pour voir ce qu'elle fait.
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MessageSujet: Re: [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien]   [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien] Icon_minitimeDim 12 Avr - 1:26

Enfin la paix ! Après toute une journée à devoir supporter des gens déprimés par la perte de leur univers et de leurs proches, j'avais enfin réussi à m'éclipser. Je m'étais réveillée avec la lumière du soleil et j'étais allée me promener, essayant d'éviter le plus de gens possible. Malheureusement, chaque fois que je m'arrêtais devant un étalage d'armes à feu, il y avait toujours un de ces crétins de vendeurs qui m'abordait pour vanter les mérites de leur marchandise. Mais ils n'avaient rien de mieux à faire que de parler ? Pourquoi est-ce qu'ils ressentaient tous le besoin de me raconter leur vie ? Est-ce que j'ai l'air d'avoir envie d'interagir avec toute une autre forme de vie ? La première fois qu'on m'avait abordée, j'avais eu le malheur de rester là, à écouter, en attendant que l'autre personne se taise. Pas besoin de dire que j'y étais restée longtemps. Ce n'était pas ma faute si j'étais habituée à des conversations d'à peine quelques mots. J'étais d'ailleurs étonnée qu'un aussi grand nombre de mots puisse sortir de la bouche de quelqu'un en un si petit laps de temps. La deuxième fois et celles d'après, j'avais appris la leçon et j'étais juste partie sans rien dire. Ce n'était qu'une perte de temps d'écouter de tels falots. Bref, j'avais vite abandonné l'idée de m'arrêter pour observer les armes, préférant les zieuter quelques secondes avant de passer mon chemin comme si je n'étais pas intéressée.

Plus tard dans la journée, j'étais allée manger au restaurant. Encore une fois, pas moyen d'être tranquille. Bien sûr, il y avait les serveurs et serveuses qui venaient toujours m'harceler pour savoir si la nourriture me plaisait, mais je ne pouvais pas leur en vouloir parce qu'ils étaient payés pour le faire. Derrière leurs sourires forcés et leurs manières, certains d'entre eux devaient se demander sérieusement sur ce qu'ils faisaient de leur vie. Enfin, j'espère bien ! Si j'étais à leur place, ça ferait longtemps que j'aurais demandé de travailler en cuisine. Au moins, en cuisine, on a pas à montrer notre visage et à sourire à n'importe quel idiot qui passe. C'est un peu moins honteux, à mon avis. Mais bon, le plus énervant de cet endroit était bien le fait qu'on y entendait trop de voix en même temps. Je m'étais alors promis de ne plus revenir au restaurant à moins d'y être obligée.

C'est pourquoi, le soir même, je me suis rendue à l'épicerie pour acheter de la nourriture que je pourrais manger en paix. Cependant, je n'avais pas prévu que la caissière parlerait autant que ce soit à moi ou au vieux couple devant moi dans la file... Mais c'est une vraie blague ?! N'y a-t-il pas un être qui sache se taire ici ? Meeeerde, où est-ce que je suis tombée ? J'ai quitté un univers rempli de gens sans volonté propre qui n'étaient pas capable d'exprimer leur opinion pour arriver dans un univers où tout le monde a son mot à dire sur TOUT ! Même sur les choses insignifiantes tels que mes achats à l'épicerie. Je devais être damnée.

En sortant de l'épicerie, mon regard se porta sur la silhouette d'une grande île flottante qui se découpait sur le ciel orangé. Peut-être que là j'y serais tranquille ? Je ne m'étais pas trompée. Au pied du pont de bois, je n'entendais déjà plus le vacarme de la ville. Je me réjouissais intérieurement de ce fait. Je n'aurais peut-être pas dû. Il ne me restait que quelques mètres à faire avant d'arriver à l'île et le pont se balançait de plus en plus violemment. Tout ce mouvement me força à regarder en bas, me remémorant le souvenir de Brooks qui tombait dans la machine de refroidissement il y a quelques années de cela. Mal à l'aise, je repris mon chemin. Plus vite je quitterai la passerelle, mieux je me sentirai.

C'est alors que j'arrivai derrière un jeune homme qui me bloquait le passage. Il avait les pieds sur la terre, mais il n'était pas assez avancé pour que je quitte le pont qui ballottait à chaque coup de vent. N'ayant aucunement envie de gérer ce genre de choses, j'attendis quelques secondes pour voir s'il allait enfin se pousser du chemin, ce qu'il ne fit évidemment pas. Vraiment ? Tu gaspilles mes précieuses secondes de tranquillité parce que t'es trop brain dead pour libérer le passage. Je sais bien que la vue est belle, mais c'est pas une raison pour faire ta nuisance. Non seulement tu perds ton temps, mais tu me fais perdre le mien. Aaaah, ces crétins qui s'émerveillent de tout et de rien ! Et maintenant ? Qu'est-ce que je fais ? Faut bien que je puisse passer en évitant le plus d'interactions possible. Bon, tant pis...

« Bouge, dis-je d'un ton sec et irrité. »

Je le poussai légèrement dans le but de l'enlever de mon chemin et passai devant lui. Mes yeux se posèrent alors sur toute la verdure que l'autre type derrière moi admirait quelques secondes plus tôt. Je me figeai une fraction de seconde, levant les sourcils pour témoigner de mon étonnement, mais je repris contrôle rapidement. Mon expression redevint froide et indifférente alors que je continuai mon chemin, ne faisant pas attention au gars que je venais de bousculer. Tout à coup, une petite créature poilue, j'appris un peu plus tard que c'était un écureuil, bondit devant moi. Je me tendis brusquement alors que la boule de poils s'approchait de moi, tentant de grimper sur ma jambe pour atteindre mon sac de provisions. À ce moment, je me dit que c'était le truc le plus répugnant que j'avais vu ici depuis que j'étais arrivée. Je reculai un peu pour ne pas que cette chose me touche, mais elle me bondit dessus. AÏE ! Ç'a des griffes ! Je secouai vigoureusement ma jambe pour lui faire lâcher prise. Voyant que la créature s'approchait encore de moi, je n'eus d'autre choix que de la kicker, l'envoyant valser... Euh... En bas de l'île flottante. J'allai vérifier que la chose n'avait pas survécu à sa chute. Évidemment, l'île était bien trop haute pour voir la petite forme écrasée en bas, mais je sus que l'animal n'avait pas survécu lorsque je ne le vis pas accroché, luttant pour sa vie, plus bas. Tant mieux ! Il m'avait quand même griffé la jambe.

Je jetai un regard impassible le crétin de tout à l'heure qui avait probablement assisté à toute la scène. Haussant les épaules, je repris mon chemin comme s'il ne s'était rien passé.
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MessageSujet: Re: [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien]   [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien] Icon_minitimeVen 8 Mai - 13:15

Okay, alors que tu regardais comme un moine une femme nue l'herbe qui poussait au sol, une dame d'un jeune age mais avec un caractère de mégère te poussa dans le parterre de verdure. Bien que tu te mangeas la figure comme le dernier des débiles, ce n'était ps le problème. Le problème, c'était que ce bout de femme, cette espèce de gamine plate comme une limande et déjà vieilli de l'intérieur, t'avais manqué de respect. C'est quand même incroyable de voir à quel point les gens sont impolis de nos jours. Bon dieu, est-ce que moi j'insulte les gens à tout bout de camps ? Non ! Je suis un narrateur bien élevée. Et c'est pas cette demi-portion brune et ridicule qui allait dire le contraire.


Bref, je te regardais te relever, quand l'autre se mit à paniquer, à cause d'une saloperie d'écureuil. Du moins le pensait-elle. En effet, il n'y a rien de plus beau qu'un éclair roux qui saute d’arbre en arbre, avec grâce, pour collecter de la nourriture afin de passer l'hiver et nourrir ces petits. Regardez-la, cette boule de même pas trente centimètre, se jeter contre la personne qui envahissant son espace et qui portait sur elle l'odeur de la nourriture ! N'était-elle pas pleine de grâce et de courage, avec son regard magnifique d'un noir profond, illuminé par le reflet d'un soleil couchant à l'horizon. Le panache poilu s’agitait tandis qu'il agrippait fermement le pantalon de la demoiselle et qu'il combattait pour la nourriture et pour la protection de son territoire. Tant de beauté, d'élégance dans cette être qui griffait la demoiselle, ce roux qui finit par se faire éjecter avec violence. Et oui. La jeune femme avait-elle pensée un seul instant à la famille que ce petit être avait sûrement ? Et voici que venu l'hiver, des dizaines de petit Roger (car oui, cet écureuil s’appelle désormais Roger) mourraient de faim et de tristesse en songeant à leur paternel tristement disparu. Tout ça à cause ce cette femme. En un instant, je compris que je la détestais déjà. Tant et si bien, que pour la durée de ce récit, elle sera désigné par le terme Mégère.


Quoi ? Je m'égare ? Je devrais raconter ce qui se déroule plutôt que pleurer Roger et sa famille ? Monstre sans cœur. Amateur de grenouille. Bande d'écologiste raté.


Mais je digresse. Graisse. Donc toi, le nobliau maladroit, tu avais chuté sur ton séant et tu t'étais relevé, avec un peu de lenteur, certes, mais avec la noblesse nécessaire à un Britanien de n'importe quel classe sociale. Sans noblesse, le monde n'est rien, après tout. Et tu étais bien placé pour le savoir, bien que ton monde actuel, ce soit une île où l'espérance de revoir ta douce amie était la seul loi. Bref. Une fois sur tes deux jambes comme tout homo sapiens qui se respecte, tu t’épousseta le pantalon, en essayant de faire partir les quelques herbes et autres signes de verdures du vêtement noir. Décidément. Tu découvrais un des principale problème liés à la nature, c'est à dire que bah… C'est salissant. Pourquoi crois-tu que les geeks ne sortent jamais de chez eux, patate ? Il faut laisser la campagne au panda paysan et la ville au noble. Dont tu faisais partie.


Une fois ta toilette faite, tu redressas la tête et pu t'apercevoir que tu avais raté toute la scène. Où plutôt, tu ne t'en aperçu pas, puisque tu ne savais même pas qu'elle s'était produite. M'enfin bon. Mégère-girl venait de s'éloigner du bord et te regardait, avec des yeux de merlan frie, ceux qui sont propre au Mégère. Mégère Mégère Mégère. Il fallait que tu laves l'affront qu'elle venait de te faire, dans le sang, les larmes et la douleur. Mais avec civilité quand même, nous ne sommes pas des monstres, n'est ce pas ? Bref. Tu attrapas ton gant, l'enleva avec grâce, avant de faire de grand pas pour être à sa hauteur. Et…


C'EST L'HEURE DE LA PARENTHESE CULTURELLE.


Chez les Britaniens, comme dans les vielles traditions aristocratiques, pour défier en duel un adversaire qui nous a humilié, il faut lui mettre un soufflet dans la figure. Avec un gant blanc de préférence, sinon, on est ridicule. Et dieux sait comme les Britaniens détestent être ridicule aux yeux d'autres Britaniens, quand bien même ils le sont au regard du reste du monde. Ahahaha.


FIN DE LA PARENTHESE CULTURELLE COMPLETEMENT INUTILE. ET OUI ? JE RESTERAIS LE NARRATEUR DE CETTE HISTOIRE, MÊME SI JE SUIS INSSUPORTABLE ;


Après tout, c'est mon métier, de raconter des histoires. Faut bien que je ramène des sous à la maison, pour que je nourrisse ma femme et mes gosses.
Lol..
J'en ai pas.


Bref. Donc le soufflet partit et atterrit même dans la figure de la Mégère, avec un bruit sec. La guerre était déclaré du coté de Gabriel, qui gonflait les joues et serrait son arme de sa main libre et non ganté. Elle l'avait cherché, aussi ! Et puis, le nobliau pris une inspiration et la parole. Et je fait des zeugmas narratifs, je pète la classe.


« Je vais vous apprendre à avoir de bien vilaines manière, mademoiselle. En effet, des manières de cuistre tel que les votre ne passeront pas devant n'importe quel Britanien, et ce n'est pas parce que vous n'êtes qu'une Punk que vous pouvez vous permettre de tels enfantillages. Je vous somme de reprendre vos esprits et de vous vous comportez comme un adulte responsable, sain d'esprit et surtout correctement éduqué. Que penserait donc votre génitrice en vous voyant vous conduire d'une manière si puéril et si… rustres ! »


Et c'est sur cette tirade très soigné que Gabriel se retourna pour prendre position à quelques pas, comme le voulait la coutume des duels en Britania. Environ dix pas devront séparer les deux adversaires, qui seront armés d'une des armes traditionnelles de Britania, c'est à dire le fleuret ou le mousquet. Au signal de l'arbitre, ou quand le gant du défié touchera le sol dans le cas d'un affrontement non arbitré, le duel commencera et s'arrêtera lors du premier sang. Extrait du manuel de courtoisie du jeune Britanien modèle. Ou comment faire comprendre à une civilisation qu'il est temps d'arrêter d'être riddicule et de ressembler un peu plus au Terrien. Please Gabriel. Tu me fatigues. Comme si la Mégère connaissait ce genre de règle...
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MessageSujet: Re: [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien]   [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien] Icon_minitimeLun 18 Mai - 23:38

J'avais à peine fait trois pas pour reprendre ma route que quelqu'un se dressa devant moi. Je lui lançai un regard mauvais, lui laissant savoir qu'il me dérangeait dans mon moment de solitude plus si solitaire que cela maintenant. Non, mais pour qui il se prenait ce crétin ? Est-ce qu'il croyait que je n'avais pas remarqué la façon dont il s'était pathétiquement étalé de tout son long quand je l'avais poussé ? Oui, oui ! J'avais bien vu son atterrissage tout sauf gracieux au sol. Sans exagération, même un enfant aurait pu se manger la face avec plus de dignité. Comme ça devait lui avoir fait mal à l'orgueil. Surtout que ce type semblait assez fier de sa personne. Dans sa tête, il ne devait rien avoir à se reprocher. Il devait croire qu'il était une espèce de puissance supérieure à tous les vivants de cet univers... Ouaiiiiis... Disons que j'ai un peu de mal à prendre au sérieux quelqu'un qui vient tout juste de faceplant devant moi, ce qui est probablement le cas de la majorité des gens aussi.

Bref ! L'homme s'était relevé plus ou moins fièrement, malgré sa chute qui était comment dire... Embarrassante ? Humiliante ? Dégradante ? Ouais, dégradante, quelque chose comme ça. Il avait ensuite épousseté toute la saleté qui couvrait ses vêtements. Oh, franchement ! Comme si tu pouvais encore te soucier de ton apparence après une telle débarque ! Si j'étais à ta place, j'irais me cacher pauvre imbécile. Maintenant, il se trouvait devant moi et me regardait avec un air outré. Haaaanw ! Il était insulté parce qu'il n'était même pas capable de garder son équilibre ! Ma poussée n'avait même pas été si forte que ça. Je veux dire... N'importe qui aurait avancé un pied pour le poser par terre et garder l'équilibre. Bon, je devais avouer que ce type avait tout de même eu un réflexe semblable. Seulement, c'était sa face qu'il avait posée au sol en premier. Pas une très bonne idée, de toute évidence.

Tout à coup, du coin de l'oeil, je vis un éclair blanc s'approchant de moi à toute vitesse et s'abattre sur ma joue avec un petit claquement. J'eus un moment de recul sous la surprise. Attendez, qu'est-ce qui venait de se passer ? Je regardai sa main qui tenait encore le gant blanc avec lequel il m'avait « giflée » - parce qu'on ne peut pas vraiment appeler ça une gifle. Est-ce que ce crétin venait VRAIMENT de me gifler avec un foutu gant blanc ? Bon, plus si blanc que ça étant donné qu'il venait de se ramasser par terre, détail super important... Ou pas. Je ne savais pas vraiment comment réagir à cela. Disons que ça ne m'était jamais arrivé pour la très simple et bonne raison que les zombies qui font office de prakjaniens ont le cerveau tellement bien lavé que toute forme de rébellion ou de combat leur est inconnue. Ce n'était évidemment pas le cas du type devant moi. Je ne savais pas trop si je devais me réjouir du fait qu'il n'était pas zombifié ou si je devais le maudire parce que, clairement, il devait avoir un quelconque problème dans sa tête. Au moins, si tu gifles, fais-le pour que l'autre ait mal. C'est pas avec un gant qu'on envoie quelqu'un au tapis.

Oh, attendez... Est-ce qu'il est en train de me parler ? Shit... Je crois que j'ai manqué au moins la moitié de ce qu'il disait. Bah ! Ça ne devait pas être important. En gros j'avais commencé à écouter quand il avait parlé de reprendre mes esprits et me comporter en adulte responsable. Ah, mais ce que sa façon de parler était étrange aussi. Pourquoi utiliser des mots compliqués pour décrire des choses simples ? Il n'avait jamais appris à dire les choses comme elles sont ? Probablement pas. D'ailleurs, il employa le mot génitrice... Dont je n'avait aucune idée de ce que cela voulait dire. Si j'avais à deviner, je dirais que ce mot représente la personne qui nous a donné nos gènes... Mais qu'est-ce que la femme qui m'a donné ses gènes pourrait bien avoir à foutre de moi ? Je ne l'ai probablement jamais vue de ma vie et je ne connais même pas son nom. À quoi ça pourrait bien me servir de savoir qui elle est de toute façon ? Ce n'est pas comme si on était connectées par un autre lien que notre patrimoine génétique. Mon incompréhension devait probablement se refléter dans mes yeux, mais je ne pensais pas que l'autre idiot y avait fait attention.

D'ailleurs, ce dernier s'éloigna même de moi, comme si de rien n'était. J'aurais bien été tentée de rire de cette situation ridicule, mais je ne trouvais pas vraiment cela amusant. C'était plutôt embêtant de devoir m'occuper de tout ce blabla inutile en essayant de me sortir de cette situation de merde. Je n'aurais pas pu tomber sur un homme plus sain d'esprit qui ne serait offusqué à cause de son propre manque d'agilité ? Bien sûr que non. Ce genre de conneries m'arrivaient tout le temps. Bon, tant qu'à y être, j'suis aussi bien de continuer. Ainsi, je n'attendis pas qu'il soit trop loin de moi pour lui arracher le gant qu'il tenait encore dans sa main et le jeter par terre, ne me privant pas vraiment de le piétiner au passage. Je lâchai ensuite un grand « Pffft ! », lui lançant un regard plein de jugement. Oui, je voulais qu'il sache qu'il se faisait juger par quelqu'un qu'il considérait probablement inférieur à sa personne, si j'en croyais la façon dont il m'avait parlée plus tôt. Quoi de plus fâcheux que cela ? Pas grand chose. Je pus alors continuer mon chemin. Tous mes sens étaient à l'affut, je me doutais bien que cette rencontre n'était pas encore terminée. Ainsi, j'étais prête à esquiver n'importe quelle attaque venant de lui.
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MessageSujet: Re: [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien]   [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien] Icon_minitimeLun 6 Juil - 15:29

Mon pauvre Gabriel, j'ai pitié de toi. Tu te croyais à Britania, entre personne civilisé, mais la mégère n'était qu'une rustre qui n'avait jamais appris tes bonnes manières. Le duel, elle n'en connaissait même pas le sens : pour elle, tu l’avais juste gifler et tu t'en allait comme une personne complètement pédante. La faute aux parents, sans doute, si elle était aussi rustre.


Bref, Super Mégère t'avait rattrapé d'un pas pressé et avait repris le gant blanc que tu tenais, avant de le jeter par terre. Ce n'était pas vraiment sympathique de sa part, au vue du prix que tu l'avais payé dans ton univers. Franchement, les gens de l'univers de la Mégère était tous des personnes sans éducation. Bref. Elle avait ensuite piétiner copieusement ton bien, ne lésinant pas sur la quantité de coup de pied sur le fragile tissu. Lorsqu'elle eut fini, elle te regarda comme si elle te méprisais. Et toi, toi tu regardais les restes du fragile gant. Reste était d'ailleurs un bien grand mot, puisque à part en chiffon, il ne servirait plus jamais à rien. Quoi que… même en chiffon il était inutile. Est-ce qu'elle avait réfléchi que ce gant n'aurait plus de rôle d’objet à jouer, et que c'était donc diablement triste !? Pauvre gant blanc privé de son rôle dans la société. Si je ne narrais pas l'histoire, je verserais une larme.


MAIS PASSONS.


Elle venait de piétiner ton gant et ton honneur, et de te mépriser comme on ne t'avais jamais méprisé. Elle partait, dos à toi, comme si de rien n'était, en une provocation assez sale de sa part. Tu sentis la colère qui montait en toi, mais tu la réprimas. Un bon Britanien se devait de ne jamais céder à ce genre de sentiments réservés aux castes faibles, au Punk. Au lieu de cela, tu préféras souffler, avant de la rattraper et de te mettre devant elle. Tu l’empêchas de passer, malgré le fait qu'elle forçait le passage, justement, et tu finis par la repousser en arrière, afin qu'elle t'écoute. Ton discours allait sans doute porter sur l'importance de l'honneur, ou des âneries du genre. Sur la notion de défi, de combat loyal, de…


« En plus d'être une rustre, vous êtes d'une rare impolitesse… Vous avez combien coûte une paire de gant comme ça ? Vraiment, c'est incroyable ce qu'un peuple comme le votre peut être stupide ! A part voler et mentir, que faites-vous d'autre ? Rien ! C'est inconvenant ! »


… Certes, tu pouvais aussi râler comme un radin sur le prix d'une paire de gant. Mais franchement, cela valait-il la peine ? Moi qui pensais que la perte d'un être cher, de l'être aimé même, allait te faire réfléchir et remettre en cause ton système de valeur… Je me trompais sans doute. Je soupira devant tant de bêtise, et te regardait râler de lui. Puis, il me sembla que tu allais faire autre chose que pester comme un imbécile. En effet, tu venais d'attraper ton arme, et de la sortir. Le fusil archaïque que tu avais acheté avec l'argent que l'on t'avait donnée brilla lorsque l'un des rayons du couchant se refléta sur le métal, puis tu pointas le canon en direction de la jeune femme. Elle était face à toi, et vos regards se croisèrent. Le tien renvoyait tout ton mépris pour une telle rustre, le sien renvoyait… Oh, renvoyait quelque chose que seul elle était en mesure de décrire correctement. Tu étais prêt à presser la détente au moindre geste, et tu attendais d'elle qu'elle s'excuse pour son comportement immature…


[NOTE : le Fusil n'est pas chargé.]
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MessageSujet: Re: [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien]   [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien] Icon_minitimeVen 10 Juil - 20:28

Alors que j'étais encore sur mes gardes, prête à éviter une quelconque attaque, le type que j'avais bousculé quelques minutes plus tôt se plaça juste devant moi pour m'empêcher de m'en aller. À mon plus grand plaisir, il avait un air furieux sur le visage et il semblait se retenir de... De quoi, en fait ? De me gifler une seconde fois avec un gant ? Pathétique. Maintenant que je portais un peu plus attention à son physique, il ne semblait pas être plus musclé que moi malgré le fait qu'il soit un garçon et moi une fille. J'avais beaucoup de mal à croire qu'il pourrait me blesser avec ces petits bras tout maigres. Bon, il n'en reste pas moins que je me méfiais de lui. Son physique était loin d'être intimidant, mais peut-être était-il plus intelligent que je ne le croyais ? Euuuh... Probably not, mais il semblait être armé et ça me suffisait pour être alerte. Je fis un pas sur la droite pour le contourner, mais il se mit devant moi. NON ! Tu vas pas sérieusement jouer à ça ? Je fis un autre pas sur la droite et il me suivit encore une fois... Un moment de silence et je tentai une feinte. GOD DAMMIT ! T'as fini de me bloquer le passage ? Va jouer dans le trafic, j'ai mieux à faire que de te donner de l'attention. Je n'eus d'autre choix que d'opter pour la manière forte. Je le bousculai sans ménagement pour qu'il dégage mais, à ma grande surprise, il resta bien solide sur ses deux pieds et me repoussa vers l'arrière. Clairement, il ne me laisserait pas passer ce con.

« Quoi ? lui dis-je brusquement. »

Je plaçai subtilement ma main sur mon arme. C'était un revolver que je dissimulais sous mon chandail. Je ne le sortais que dans les cas d'urgence... Ou quand je commençais à m'énerver, ce qui était plutôt rare. Cependant, j'avais franchement l'impression que ce crétin allait me faire sortir de mes gonds un jour. D'ailleurs, il se mit enfin à parler. J'éloignai ma main de mon arme en constatant qu'il ne voulait que parler de son gant. Je soupirai, me passant la main sur le visage en signe d'impatience. En écoutant son monologue, je me rendis compte à quel point mon hypothèse qu'il puisse manifester un quelconque signe d'intelligence était ridicule. L'idée qu'il se faisait des prakjaniens n'était fondée sur absolument rien mis à part mon comportement. Et encore là, il me traitait de menteuse et de voleuse alors que je n'avais fait aucun de ces actes. Enfin, peut-être le mensonge... Mais pas devant lui, au moins ! Où est-ce qu'il voyait une trace de mensonge dans le mot « bouge », hein ? Je commençais à me questionner sur sa santé mentale, maintenant. Tout ce que je pouvais voir de vrai dans ses accusations c'était que, selon ses standards, j'étais impolie. Selon mes standards, j'agissais de façon tout à fait normale. Je n'étais pas particulièrement impolie. Après tout, je ne lui avais pas encore craché au visage bien que l'envie soit forte.

Un reflet argenté attira mon attention. Mais il avait sorti un fusil ? Bon sang ! Quelqu'un, enlevez-lui son fusil, il va se faire mal, cet idiot. Laisser une arme à un type en colère c'était très dangereux. Surtout qu'il la pointait sur moi ! Je figeai. Il avait planté son regard dans le mien, l'air de dire qu'il n'hésiterait pas à me tirer dessus. Le fait qu'il n'avait pas ouvert sa grande gueule pour me le dire me laissait croire qu'il ne bluffait pas. Je regardai le fusil plus attentivement, faute d'avoir une idée de ce que je devais faire dans ce genre de situation,  et vis que, dans son élan de rage, il avait oublié de lever le chien. S'il pressait sur la détente maintenant, rien ne se produirait. Mon mode survie s'activa. Un montée d'adrénaline s'empara de moi alors que ma jambe fendait l'air pour s'abattre sur le fusil de mon adversaire. L'arme vola et alla s'écraser à quelques mètres de là, hors de portée. Je reculai d'un pas, agrippant mon propre revolver, levant le chien et pointant l'arme sur la tête du gars. J'avais modifié le revolver en enlevant le cran de sûreté depuis longtemps déjà. J'avais travaillé sur des machines depuis mes seize ans, donc j'avais acquis quelques talents à modifier divers mécanismes. Je repris un peu mon calme, réalisant graduellement ce que je m'apprêtais à faire, puis je baissai l'arme et fis feu. La détonation me fit mal aux oreilles, mais ce n'était pas important. La balle avait atteint l'endroit que je voulais; elle avait frôlé l'épaule droite de ma cible. Un flot de sang s'échappait déjà de la plaie qui ressemblait à une coupure nette et non à une blessure par balle. Bien évidemment, la balle ne s'était pas logée dans son épaule. Après cette manifestation de colère, mon sang froid était revenu. Je rangeai mon arme, n'aillant pas l'intention de l'utiliser plus que nécessaire. Avant que le brun ne puisse réagir, je le saisis brusquement par le collet.

« C'est dangereux de pointer une arme sur moi. »

Je le lâchai et allai chercher son fusil. Je comptais retirer les munitions et le lui rendre... Mais il n'y avait pas de FOUTUES munitions. Quel con ! Il avait bluffé et s'était fait tirer dessus au lieu d'avoir ce qu'il voulait. Je ne lui aurais quand même pas tiré dessus si j'avais su que le fusil était déchargé ! Non pas que je me sente mal pour lui maintenant que c'était fait, mais il m'avait fait gaspiller un balle pour rien. Est-ce qu'il croyait que je n'avais que ça à acheter, des balles ? Il méritait  bien de s'être fait blesser, ce crétin. D'ailleurs, si ce n'était pas que son fusil était neuf, je serais même allée jusqu'à le casser devant lui. Il pouvait se compter chanceux que ce soit une vraie petite merveille que je ne saurais abîmer. Je réalisai alors que ça faisait un bon dix secondes que je fixais l'arme. Je devais avoir l'air étrange... J'en détournai le regard et la rendis à son propriétaire.

« Tiens, dis-je en lui appuyant le fusil sur la poitrine pour qu'il le reprenne plus vite.»
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MessageSujet: Re: [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien]   [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien] Icon_minitimeVen 17 Juil - 22:55

Les gouttes de sangs jaillirent de ta blessure et se répandirent sur le sol en décrivant une courbe sombre dans le ciel nocturne. La balle n’avait fait que déchirer les vêtements et ouvrir la peau, mais la coupure était nette et propre, comme faite avec un couteau. Le temps se suspendit le temps que je prenne la mesure de ce que la mégère t’avait infligé. Elle avait osé souillé ta peau nacrée et pâle avec une attaque aussi peu élégante. D’où avait-elle sorti le pistolet, d’abord ?! Rien n’avait laissé présager que cette fille cachait une arme sur elle. Ceci dit, sa pose et son regard déterminé indiquait clairement qu’elle savait s’en servir. C’était d’ailleurs une bien jolie arme qu’elle tenait, un calibre 22, six coups, semi-automatique, un petit bijou de conception. Le métal avait capté les derniers rayons solaires et devenait ternes dans la couleur du couchant.

D’ailleurs, quand je la détaillai dans cette absence d ‘écoulement du temps, elle me semblait assez différente. Son regard était vide, vide d’émotion. Froid, calculateur, mais vide d’émotion. On aurait dit que la mégère était complètement déconnectée des événements. On voyait pourtant une trace de l’adrénaline qu’elle avait reçue lors de ce cours affrontement, mais elle semblait lointaine, comme si elle était arrivée à une autre personne. En fait, Olivia semblait être le témoin de sa propre existence. Comme une sorte de Narrateur d’elle-même, mais sans les pouvoirs qui vont avec. Et comme le disait le grand Parker, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités…. Oh attendez, on me dit dans l’oreillette que je m’écarte du sujet. Bref, assez attardé sur le visage absent de la jeune femme.

Tu étais donc sur son fessier quand le temps repris son cours. En effet, l’assaut que le toi, le noble Britanien, avais subis de la part de la jeune femme avait été si rapide et imprévisible, si violent, dirons-nous, que tu t’étais, pauvre de toi, retrouvé déséquilibré. La jeune femme avait pu aisément te menacer à la tête avant de choisir de faire feu en direction du sol, puisqu’elle te surplombait. Tu avais à peine eu le temps de réaliser que la mort te guettait que la jeune femme avait pressé la détente. La douleur survient en même temps que la surprise, et tu poussas un glapissement fort peu viril avant de te saisir la plaie, et de regarder l’impact de la balle dans le sol. Ta réaction à la vue du sang qui maculait ta veste, ta chemise blanche et tes gants fut naturelle, puisque c’était la première fois que quelqu’un te blessait dans un face à face.

« Oh mon dieu, du sang ! Je saigne, je suis blessé ! Appelé un médecin! »

Que couic, ta détermination précédente avait disparu, fondu comme neige au soleil. Alors oui, cela se comprenait, vu que tu avais été élevé dans un milieu aisé, pour ne pas dire carrément privilégié, mais c’était toutefois fort peu masculin. Tu n’eus toutefois pas le temps e t’apitoyer plus sur ta plaie car la jeune femme te remis sur tes pieds, en t’attrapant par le col. Une simple roturière avait osé te blesser, toi, mon petit Gaby, et osait même te toucher sans ton consentement. Elle mériterait que tu te venges, que JE te venge ! Mais je n’en avais pour le moment pas le pouvoir. Par cotre, je la maudissais de toute ma force et lui souhaitait une malchance chronique. Bref. Une fois que tu fus sur pied, puisque madame t’avait choppé par le colback, la fille t’annonça que c’était « dangereux de pointer une arme sur elle ». Mais bien sur ! C’était dangereux de pointer une arme sur toute tarée irrespectueuse qui cachait un flingue, dans ce cas ! Merci captain Obvious. Elle allait ramasser ton mousquet avec un air impassible, comme si elle n’avait fait que boire le thé dans la plus pur tradition anglaise, et te la rendit après l’avoir observé quelque temps. Faut dire que ton arme, c’était un petit bijou, nest-ce pas ? Un vrai trésor que tu avais acheté il y a dix minutes et que tu gardais jalousement…. Bref.

Ton mousquet déchargé était donc contre ton torse peu viril, et la jeune fille se retournait déjà pour partir. Tu étais vert de cette humiliation, mais tu serrais les dents, parce que tu avais compris que tu n’avais pas le niveau requis pour la battre. Cependant, tu étais fier, et tu n’allais pas rester sans réagir quand on venait de te mettre une correction pareille.

« Ton nom ! C’est quoi, ton nom ?! Je te promets sur mon Titre d’héritier des Von Neurman que moi, Gabriel, fils de [ Nom du papa] et petit-fils de [Nom du Papi], je prendrais ma revanche dans le tournoi ! Je vous mettrais un camouflet que vous n’oublierez pas de sitôr ! Vous ne pourrez pas vous en tirer par la ruse et la mesquinerie ! »

Bon, ta dernière phrase était de trop, mais dans le fond, tu n’avais pas totalement tort… C’était la meilleure manière de te venger de la mégère, de la vaincre devant un public ! Mais mon peit Gabriel, tu étais de mauvaise foi : elle n’avait pas réellement triché lors de ce combat rapide. Elle t’avait juste pris de cours et t’avait largement surpassé en termes de vitesse de réaction et de réflexe pure. Je me surpris à me demander quel était le passé de cette jeune femme pour avoir une telle rapidité.

····

Alors que la jeune femme s’apprêtait à quitter la scène, une autre personne fit son apparition sur la place baigner par la nuit. Le félin marchait d’un pas tranquille, mais n’étaient pas très rassurant avec ses longues canines et son air espiègle. Il sortit d’un fourrée, et passa devant Gabriel, non sans la gratifier d’un aimable « Bonjour, demoiselle bipède. Vous plaisez-vous dans notre Univers ? »
Puis, maintenant qu’il avait surprise la jeune femme et attiré son attention, il s’installa sur son fessier felinesque entre les deux protagonistes. Il se lécha la patte et la passa derrière son oreille blanche, avant de reprendre d’un ton badin et détaché.

« Jeune gens… Savez-vous qu’il est interdit de se battre en dehors de nos arènes de compétition ? Vous risquez une sanction si nous vous reprenons à combattre en dehors du tournoi officiel… Vous pourrez être banni, et ce serait reglétable, n’est-ce pas ? »

Il se tourna ensuite vers Gabriel, et regarda comme au travers de lui. Ses paroles suivantes me glacèrent au sang, et j’eus un frisson qui roula le long de ma colonne vertébrale. En même temps…

« Dites-moi, Gabriel le bipède, qui est l’entité fantomatique qui flotte derrière vous ? Un autre futur participant ? »
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MessageSujet: Re: [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien]   [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien] Icon_minitimeVen 7 Aoû - 2:12

Je crois que ce type avait un peu peur du sang. Du moins, il avait peur de saigner si ce n'était pas le choc lui-même qui causait son choc. Facile de deviner qu'il n'avait pas l'habitude de se blesser, mais j'étais quand même surprise qu'il existe des gens de ce genre. Ouais. C'était définitivement le gars qui allait provoquer la majorité du monde qui croise son chemin et chialer s'il se fait péter la gueule par la suite. Dix sur dix pour la dignité, mon gars. Quand on voulait être arrogant, il fallait aussi être prêt à écoper, quoi. Remarque, ses états d'âme étaient loin d'être mon problème. Ce gars allait certainement tomber sur quelqu'un de plus redoutable que moi à un moment. J'veux dire, y'a pas beaucoup de monde avec autant de self-control que moi et si ce type avait réussi à me faire perdre mon sang froid, j'imagine pas ce que ça serait avec quelqu'un de colérique. Il allait y avoir pas mal plus de sang qu'en ce moment et je ne pouvais qu'espérer être là pour lui faire des remarques désagréables sur son éventuelle défaite.

Pour une quelconque raison, l'expression qu'il affichait quand il était en colère m'amusait. C'était bien mieux que ces expressions froides et indifférentes que la majorité des prakjaniens et moi-même affichions en permanence. Sur ces pensées, je me détournai et allai ramasser mon sac de provisions qui trainait non loin de là. J'entendis alors le gars me demander mon nom et me crier tout un tas de conneries comme son propre nom et qu'il allait me battre lors du tournoi ou quelque chose du genre. Je me demandai pendant un moment si je devrais lui donner un nom inventé. L'envie était forte, mais c'était complètement inutile alors je m'en abstint. Pour toute réponse, je haussai les épaules et lui lançai :

- Stash.

Le gars m'avait demandé mon nom, pas mon prénom. De toute façon, je préférais me faire appeler Stash par les gens comme lui. Il y avait peu de monde qui connaissait mon prénom, en fait. Peut-être bien ces types... Leet, Alvaro et Lena. Eux, ils pouvaient bien m'appeler comme ils voulaient. Non, ce n'était pas parce que je les appréciait. Très loin de là. Je les haïssais juste moins que les autres. Je tournai le dos au brun pour ce qui me semblait être la centième fois aujourd'hui - je dois vraiment trouver une technique plus efficace pour fuir les gens parce que celle-là est défectueuse... J'essayerai de partir en courant la prochaine fois- , mais je ne fis qu'un pas avant de voir arriver une boule de poils. Qu'est-ce que je disais ? Y'a quelqu'un qui ne veut vraiment pas que je parte d'ici. Cette bête était différente de celle qui m'avait attaquée : plus grosse, la queue moins fournie... Une morphologie totalement différente en gros. L'autre bête faisait des bruits étranges et celle-là... OH BON SANG ! Ce truc parle. Genre... Comme un humain. Mais c'est dégueulasse, ça ! Qu'est-ce que c'est que cette saleté ? L'animal s'assit entre nous deux, nous avertissant que les combats étaient interdits en dehors du tournoi. Tant mieux ! Je ne souhaitais pas rencontrer d'autres imbéciles qui vont me pointer une arme dessus parce que j'ai démoli leur égo. J'étais quasiment certaine que j'allais attraper une quelconque maladie à force d'entrer en contact avec des gens aussi déficients.

Il y eut un moment de silence. La créature fixa un point par-dessus l'épaule de l'autre type en lui demandant si « l'entité » qui le suivait était un autre participant... Pardon ? Mais de quoi est-ce qu'il parlait ? Je regardai le point qu'il fixait, mais ne vis rien du tout. Okay. C'est officiel, ce truc est cinglé. Je me sentais presque stupide d'avoir suivi son regard. Je commençais à regretter mon univers où tout le monde se fermait la gueule après avoir cru voir quelque chose d'anormal. Ici, tout le monde racontait n'importe quoi que ce soit des trucs bizarres qu'ils ont vus ou leur vie en général. Apparemment, la folie, c'est contagieux. D'abord ce type qui ne me parle que du fait que je sois impolie selon ses standards et ensuite cette bestiole qui hallucine des choses. D'ailleurs, les hallucinations, je crois qu'y'a un mot pour ça... Eum, drogues ? Quelque chose de ce genre, non ? M'enfin, peu importe.

J'avais froncé les sourcils à la remarque de la boule de poils blanche. Pour une fois, je n'avais pas cette expression indifférente ou méprisante sur mon visage. En ce moment, j'avais plutôt un air confus. J'aurais bien posé quelques questions pour en savoir plus, mais je me contentai de reprendre un expression neutre. Je ne croyais pas vouloir entendre les réponses à mes questions, car ça allait certainement faire fondre mon cerveau tant les réponses me paraîtraient absurdes. Au lieu de cela, je lançai d'un ton faussement amusé :

- Pfft ! Une bestiole qui a des hallucinations. Je croyais que l'autre gars était dérangé, mais finalement c'est moins alarmant que ce que je pensais quand on vous voit un à côté de l'autre.

Je glissai un regard vers le brun pour voir sa réaction à mon compliment. Car, oui, c'était un compliment venant de ma part.

- On se compare, on se console. N'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien]   [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien] Icon_minitimeDim 16 Aoû - 22:18

Bon okay, la mégère t'avait donné son prénom, mais la sur le coup, on s'en foutait. Ouais, vraiment, Gabriel, on s'en foutait grave de la fille qui t'avais foutu la honte alors que tu l'avais fais chier pendant au moins une heure avant. Sérieusement. Le Juge, ce chat quasi omniscient et chef du lieu, m’avait vu. C'était bien plus important que tout tes états d'âmes débiles et ton histoire de revanche. Je veux dire… Shit ! Un truc m'a aperçu par dessus ton épaule ! Moi, le Narrateur de tout récit ! C'était contre toute logique. Comme une glace qui fondrait en hiver. Ou des après-ski sur une plage. Ou un groupe de racaille déclamant du Shakespear. Sérieux. Je… Bref.

Stash, donc, la mégère numéro 1, t'avait fait grâce de son nom de famille. Et elle t'avait fait un compliment. Enfin, ce qui dans le langage de cette demoiselle était un compliment, même si ça sonnait comme une insulte au mienne. Mais bon, ce genre de chose, c'est relatif… Par exemple, je trouve son comportement froid et peu intelligent, mais elle passe peut-être pour une sorte de génie de là où elle vient. Qui sait ? Bref. Donc Olivia te regardait, tu regardais le chat, le chat me regardait et je vous regardais tous. Quel plaie. Toi, Gab, t'étais complètement largué. Entre les paroles de la Stash, celle du Juge, cette histoire d'hallucinations… Bref. T'étais à la ramasse. Tu regardais le chat puis la fille, puis le chat, puis la fille, puis derrière toi, puis le chat. Puis tu te demandas de quoi il parlait. MAIS DEMOI , Imbécile !

« Euh… Très cher juge, de quoi parlez-vous ? Je ne vois personne derrière moi... »

Bien sur que tu ne me vois pas, aucun mortel ne me voit depuis que j'existe. Sauf ce chat, qui défie visiblement les lois que l'expérience m'a permise d'apprendre. Ce Chat me voit. Bon, d'accord. Donc je regarde le juge, et j'esquisse avec mes lèvres la phrase suivante. « Je ne suis pas là. » Bon, certes, c'était un peu idiot, mais c'était la première chose qui m'était venue en tête. Et puis, il fallait bien voir si ce chat pouvait voir ce genre de chose !

Donc, je vis le chat hausser un sourcil en me regardant, puis se tourner vers Gabriel et la jeune femme. Je crus discerner une sorte de sourire sur les lèvres du félin, mais j'en doute encore. Le chat s'étira et regarda Stash droit dans les yeux , avant de lui répondre, sur un ton badin.

«  Mademoiselle, sachez que les choses sont souvent bien plus complexe qu'elles n'y paraissent. En effet, pensiez-vous il y a quelques jours qu'il existait un Univers semblable à celui du jeune homme à coté de vous ? Pensiez-vous que vous seriez choisie par une entité supérieur pour participer à un Tournoi, et peut-être gagner un souhait ? Sincèrement, j'en doute. Il faut que vous acceptiez que ce que vous prenez parfois pour des gens qui hallucinent sont en fait des gens bien plus clairvoyant que vous. Et cela vaut aussi pour vous, jeune homme, ajouta la boule de poil en se tournant vers Gabriel. En effet, les Britaniens ne sont pas un peuple supérieur aux autres en tout point, ou alors seulement dans la bêtise. »

Sous la pique, je vis ta peau s'empourprer. En même temps, tu venais d'encaisser deux insultes, une par un chat et une autre par une fille qui ne te respectait même pas…. C'était assez violant pour l'être que tu étais. La seule personne qui avait oser te moucher comme ça, tu en étais follement amoureuse. Sinon, le reste du monde te respectait… Enfin, c'était avant, tout ça. Mon pauvre Gaby. Tu serras les poing en ravalant ta fierté. Tu n'allais pas insulter la jeune femme ou le Gardien qui se tenait devant toi. Gardien qui me regardait intensément. Je sentis soudain que j'étais tiré vers ailleurs….

[HRP : Ca correspond au moment de l'histoire de Jacob, donc le Juge a fait 37 reboot de l'Univers sans que les personnages ici présent en ai conscience. A part le Narrateur, qui nous quittera donc dans mon prochain post !:3 [/hrp]
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MessageSujet: Re: [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien]   [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien] Icon_minitimeMar 8 Sep - 2:03

Le brun devant moi semblait confus. Il regardait un peu partout comme pour essayer de voir l'hallucination de la créature à poils. Il semblait à peine avoir remarqué mon commentaire tant il était paumé... Mais reviens-en ! T'as l'air d'un con en ce moment. C'est pas toi qui parlait de fierté tout à l'heure ? Enfin... Je crois qu'il en avait parlait, non ? Honnêtement, je n'ai pas retenu grand chose à part le fait qu'il m'ait braquée un fusil déchargé dessus tout à l'heure. C'est pas mal l'essentiel à retenir. Ce gars va me faire péter les plombs si je reste trop près pendant trop longtemps. Une surexposition à la stupidité c'est malsain. J'en suis convaincue. Le Juge se mit alors à parler, me faisant presque une leçon de morale sur le fait que je ne devrais pas mépriser les gens qui semblent avoir des hallucinations. Ouais ! Je ne devrais pas mépriser et insulter les gens en général, mais est-ce que ça m'empêchait de le faire ? Absolument pas. Me rabaisser à « respecter » les gens et ne pas me forger d'opinion sur eux se rapprochait au lavage de cerveau de Prakjania. Je n'y avais jamais adhéré et il était hors de question que ce soit le cas.

C'est alors que la boule de poils se mit à critiquer l'autre type aussi, le ramenant plus ou moins brutalement sur terre en lui disant qu'il était loin d'être supérieur au reste du monde. Je n'aurais pas dit mieux. Ou plutôt, je ne l'aurais pas dit sans l'usage de quelques « critiques constructives » que le brun considère comme des insultes. Il n'avait clairement aucune idée de ce qui se passait dans ma tête, s'il s'offusquait de mes commentaires précédents... D'ailleurs, le type changea complètement de couleur ! Il était tout rouge, comme s'il avait passé des heures à travailler sur des machines. Sans blague, certaines machines chauffaient tellement qu'on se sentait comme dans une fournaise même quand on se trouvait à quelques dizaines de mètres de là. Cependant, une seule chose différait. Vu son expression, il semblait presque souffrir. Je crus un instant que c'était la blessure que je lui avait infligée, mais une coupure ne faisait pas SI mal que ça. En tout cas... Pas si on compare à tout ce que j'ai vu dans mon univers.

C'est alors que je réalisai que c'était plutôt sa fierté qui en avait prit un coup. Oh le pauvre ! J'avais presque pitié... Naaaah, il pouvait bien mourir de honte, je trouvais ça assez drôle. Un léger sourire plana sur mes lèvres sans que je ne puisse l'en empêcher. Je le réprimai assez tôt, tournant la tête sur le côté pour ne pas que les autres ne remarquent mon expression. Ce faisant, je vis qu'il commençait à faire sombre. Je n'avais pas encore mangé et mon ventre allait commencer à faire des siennes si je ne m'alimentais pas bientôt. C'était dommage qu'il n'y ait pas les quelques suppléments de vitamines et de calories qu'on nous fournissait sur Prakjania. On n'avait qu'à prendre les pilules et tout était réglé en quelques minutes. Je n'étais plus certaine de vouloir manger dans le parc en sachant que je devrais retraverser la passerelle dans le noir. De plus, j'avais bien constaté que cet endroit regorgeait de parasites de toutes sortes. Le lieu le plus paisible serait certainement ma chambre. Je ne savais pas pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt. Peut-être que je voulais juste m'acharner à trouver de nouvelles cachettes parce que je trouvais ma chambre trop accessible ?

Ainsi, je soupirai et tournai le dos aux deux fous sans même leur jeter un dernier regard. Je repris tranquillement le chemin de la résidence, bien résolue à ne plus jamais quitter ma chambre. Bien évidemment, ça ne se passerait pas comme ça, mais je pouvais bien rêver, non ? De toute façon, la serrure était bien trop facile à crocheter pour tout technophile qui se respecte sans compter mon récent besoin de nourriture... Non, je n'étais pas au bout de mes peines.
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MessageSujet: Re: [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien]   [Fini] Balade dans le Parc et Nouvelle découverte ; [Gabriel Von Neurman, Olivia Stah, Parc Aérien] Icon_minitimeDim 13 Sep - 11:07

Soudain, le Juge et la fille tournèrent les talons loin de toi, Gabriel. Tu restais seule dans le parc, la boule de poil partant au loin, dans une direction opposée à celle d'Olivia. Damn. La solitude allait en plus te peser encore longtemps, puisque j'allais aussi te quitter. Et oui, le Juge et moi étions parvenu à un accord… J'allais avoir le droit de participer au tournoi, moi, le Narrateur ! La personne qui avait suivi un tas de vie différente pendant des milliers et des milliers d'années, j'allais avoir un corps, et pouvoir être acteur de cette comédie grotesque. Cocasse, hein ?

Mais rassure-toi, je ne t'oublierais pas, mon petit Britanien préféré. Même si tu allais être seul et que je ne raconterais plus tes aventures, tu allais sans doute très bien t'en tirer. Je le devinais. Je pris donc mon envol, en t 'abandonnant dans ce parc, pour rejoindre la Tour et mon nouveau corps. Il allait aussi me falloir un nom… Que pensais-tu de Jacob Perrault ? Une combinaison de deux des humains avec les talents de conteur les plus forts. Enfin, trois. Charles Perrault, et Jacob Grimm des frères Grimm. Oui, ça sonnait bien. J'aimais bien.

Bref, un dernier regard dans ta direction, et me voilà parti. Je pense même que je vais te laisser conclure, puisque après tout, c'est maintenant que débute ta vie sans moi…

»...Je m’appelle Gabriel Von Neurman, et là, tout de suite, j'ai envie de boire un thé pour me détendre. Cette journée a été horrible, entre ce chat qui avait un esprit dérangé et cette pimbêche glaciale… En plus d'avoir ruiné mon après-midi à songer à Remy au Parc, ils osent m'abandonner alors que le crépuscule tombe ! Ah mais vraiment, quel manque d'éducation ! Vivement que je retourne dans ma chambre… [..]

[hrp: Cette fin est courte, mais tout est dit.][/hrp]
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